Préférences
langue : English
version : html
Ressource
Service
Lien

L'évolution des découvertes.

1) La Grèce antique et le moyen âge

Les premières représentations de l'espace connus se sont développés en Grèce et les premières ébauche de la géographie commence à apparaître.
Au IVe siècle av. J.-C., le philosophe et savant grec Aristote fut le premier à démontrer que la Terre était ronde. Il s’appuya sur les arguments suivants : toute matière tend à tomber vers un centre commun, la Terre projette une ombre circulaire sur la Lune pendant une éclipse et, lorsque l’on voyage du nord vers le sud, de nombreuses constellations deviennent visibles, tandis que celles que nous connaissons disparaissent.
Au IIIe siècle av. J.-C., le géographe grec Ératosthène est parvenu à calculer avec précision la circonférence de la Terre.
Une première théorie de la structure de l'Univers est proposée au IIe siècle apr. J.-C. par l'astronome grec Ptolémée. Cette théorie était fondée sur l'hypothèse selon laquelle la Terre était immobile et placée au centre de l'univers.


Ce système de Ptolémée postulait également que la planète la plus proche de la Terre était la Lune, tandis que Mercure, Vénus et le Soleil, qui formaient presque une ligne droite, étaient plus éloignés. Plus loin encore devaient se trouver Mars, Jupiter, Saturne, puis ce que l'on appelle les étoiles fixes. Ce système repris et développé par les arabes a servit de base pendant plus d'un millénaire. Après le déclin de l'empire Romain, les Européens se sont moins intéressés au découverte de la terre et ne lancèrent pas d'explorations importantes si bien que certaines connaissances acquise ont été perdus. Ainsi au moyen âge on croyait à nouveau que le monde été plat. Une exception tout de même en l'an 1000, date à laquelle Leif Eriksson, posa le pied sur le sol américain, probablement au nord de Terre-Neuve, mais les comptoirs n'ont pas survécus longtemps. Il fallut attendre encore un demi-siècle pour qu'un autre Européens tente ce voyage.

2) Les grandes découvertes

En s'appuyant sur des informations obtenues pendant ses voyages, sur des lectures et sur l'étude des cartes maritimes et terrestres, un navigateur espagnole d'origine Italienne, Christophe Colomb arriva à la conclusion que la Terre était un quart plus petite que ce que l'on pensait, et qu'elle se composait principalement de terres. Sur la base de ces croyances erronées, il pensa que l'Asie pouvait être facilement atteinte en naviguant vers l'ouest. Le roi de Castille Ferdinand V, et la reine Isabelle acceptèrent de financer son expédition composé de trois navires : la Pinta, la Niña et la Santa Maria. Il découvert, le 12 octobre 1492, un continent qu'il croyait être l'Asie mais qui était en réalité les Amériques. Suivant son exemple, de nombreux navigateur ont tenté ce voyage.

Il restait à parcourir l'ensemble du monde d'une seule traite. Ferdinand Magellan commença un tour du monde par l'ouest, contournant l'Amérique par le cap Horn, et a traversé le premier, l'océan Pacifique. Il fut tué dans un combat aux Philippines, mais l'un de ses lieutenants, El Cano, réussit à revenir en Espagne. Ce voyage sans pareil, qui dura trois ans, vint confirmer que la Terre était ronde et qu'elle était désormais dominée par l'Europe occidentale.


Mais ce qui bouleversât le plus les croyance établi a été la remise en cause, en 1500, du système de Ptolémée par Copernic. Dans ce système héliocentrique, toutes les planètes tournaient autour du Soleil, y compris la Terre qui n'était donc plus considérée comme une planète privilégiée. Son œuvre souleva de nombreuses critiques, en particulier celles de l'Église.
En 1610 Galilée reprend les travaux de Copernic, en se fondant sur l'observation des satellites de Jupiter et sur le phénomène des marées. Il élabora les bases de la gravitation universelle que newton a développée plus tard.
Les découvertes qui suivirent été principalement a but scientifique et à la fin du XVIIIe siècle, l'ensemble des côtes du globe étaient répertoriées, mais de nombreuses terres restaient méconnues, notamment l'intérieur de l'Amérique du Nord et de l'Afrique.

3) Les représentations de l'espace

Pour pouvoir se repérer dans l'univers qui nous entoure, l'homme a depuis toujours utilisé outil plus symbolique permettant de connaître sa position par rapport à d'autre éléments. Ces outils sont des cartes. Ce sont des "représentations dessinées ou imprimées sur une surface plate d'une zone géographique correspondant généralement à une portion de la surface de la Terre. Dans la plupart des cas, une carte est une représentation schématique plutôt qu'illustrée d'une zone donnée. Elle contient habituellement différents symboles communément admis, qui indiquent les caractéristiques naturelles, artificielles ou culturelles de la région représentée." (2)
Les plus anciennes cartes ont été réalisées par les Babyloniens en 2300 av. J.-C. Elles étaient tracées sur des carreaux d'argile et se composaient principalement de levés de terres réalisés pour le paiement des impôts. En Chine, des cartes régionales ont été dessinées sur de la soie au IIe siècle av. J.-C.
L'une des premières cartes du monde, exécutée par Anaximandre au VIe siècle av. J.-C, était de forme circulaire et représentait les terres connues à l'époque. Celles-ci avaient pour centre la mer Égée et étaient entourées par l'océan. Sur la carte d'Ératosthène, datant d'environ 200 ans av. J.-C., le monde connu était représenté depuis Gibraltar à l'ouest jusqu'à l'embouchure du Gange à l'est et à la Libye au sud. Il s'agit de la première carte montrant des latitudes égales à l'aide de lignes parallèles transversales.


En 1507, le cartographe allemand Martin Waldseemüller créa probablement la première carte qui désignait par le nom d'Amérique les terres récemment découvertes de l'autre côté de l'Atlantique. Imprimée sur douze feuilles séparées, cette carte était également la première à bien distinguer l'Asie de l'Amérique du Nord et du Sud. En 1570, le cartographe flamand Abraham Ortelius publia le premier atlas moderne, Orbis Terrarum, qui contenait soixante-dix cartes. Au XVIe siècle, les cartes intégraient les informations rapportées par les navigateurs et les explorateurs.
Au XXe siècle la découverte du vol a considérablement augmenté la précision des cartes avec des photographies aériennes notamment à partir de la première guère mondiale. Elle Ce sont également évolué avec le lancement de satellite d'observation et la numérisation des informations. L'essor de l'informatique a entraîné le développement d'un nouveau type d'outils appelés Systèmes d'Informations Géographiques (SIG) et du Global Positioning System (GPS). Maintenant toutes les parcelles du monde ont était explorés et les représentation que l'on en a sont très proche de la réalité.

suite : Les représentations symboliques

contact - faire un lien