A l'aube de la jeunesse
Je ne suis encore qu'un enfant
Et je ne peux tenir une promesse
En cette fin de printemps.
Faite à un ami disparu,
Son souvenir me harcèle
Depuis que je l’ai perdu.

Je regarde le ciel
Et je vois ce visage
Enfoui dans mes pensées
Et tous les paysages
Qu’il m’a fait aimer.
Et je vois le soleil
Eclairant ce passage
Au fond de la vallée
Et tout les rivages
Qu'il m'a dévoilés
Pour l'éternité
Pour l'éternité.

Toutes les minutes, toutes les heures
N’effaceront pas ton souvenir
Ne pourront plus te détenir.
Toutes les larmes, toutes les pleurs
Ne te feront pas revenir
Ne verront plus ton avenir.

Je regarde le ciel
Et je vois ce visage
Enfoui dans mes pensées
Et tous les paysages
Qu’il m’a fait aimer .
Et je vois le soleil
Eclairant ce passage
Au fond de la vallée
Et tout les rivages
Qu'il m'a dévoilé
Pour l'éternité
Pour l'éternité.

Toutes les armes, toutes les pierres
Ne vengeront pas ta mort
Ne tueront plus à tord.
Tous les rituels, toutes les prières
Ne te rendront pas ton corps
Ne changeront plus le sort.

Je regarde le ciel
Et je vois ce visage
Enfoui dans mes pensées
Et tous les paysages
Qu’il m’a fait aimer .
Je surprends le soleil
Eclairant ce passage
A tout jamais foulé
Par nos longs voyages
Sur les marches de la destinée
Sur les marches de la destinée .

J’ai une dette envers lui
Que je ne pourrais rendre
Je lui dois ce que je suis
Alors qu’il n’est que cendre
Mais par une seule de ces paroles
Je le ferais revenir.
Je changerais les rôles,
Par un seul de mes souvenirs.