Il plane, s’arrête et repart
Touchant les êtres de son ombre
Et car tuer est son art
Ils partent en grand nombre.

Il survole les plaines,
A la recherche de proies,
Ne laissant que de la haine
Et des rangées de croix.

Certains le nomment mort, désastre,
Mais il n’est que la main du destin
Allant dans tous les âtres
Pour accomplir son dessein.

Dans le noir il travaille,
Ne s’arrêtant jamais
Cherchant dans les moindres failles
Une personne oubliée.

Cette personne, hier était un ami
Disparue, mon espoir diminue
Une âme s’en est partie
Mais la vie continue.