Je m’enfuis à travers les âges
A travers les pages que j’écris
A travers les mots que je cris.
Je fuis ce sinistre présage
Qui a ouvert un passage
A travers une nouvelle vie
Vers de nouvelles envies.
Pourtant je ne puis rester sage
Devant cet ardent désir
De me voir ouvrir le plaisir
De la chair et de la passion.
Mais pour ne pas me découvrir
Et pour ne pas en souffrir
Je préfère en faire abstraction.