En mémoire du temps
Je me laisse dépasser
Par de brefs instants
Sans pouvoir les embrasser

Enchaîné à mon destin
Je ne puis plus revenir
Sous ces draps de satin
Gorgés de souvenir

Mes yeux sont aveuglés
Par ce cristal étincelant
Que je voudrais voler
Mais qui fait couler le sang

De mon corps endurci
Perle cette rouge larme
Qu’un tir si précis
Emprisonne sous ton charme.